Alexandre Nicolau

Une personnalité qui a un parcours extrêmement lié au tennis depuis son enfance. Pour lui, tout a commencé à 9 ans du côté de Courbevoie (Hauts-de-Seine). C’est à ce moment-ci que ses premiers coups de raquette ont été donnés. Et depuis, ce sport ne l’a plus jamais quitté et lui permet même d’en vivre désormais.

Véritable globe-trotter, le tennis l’a emmené à différents endroits du globe. Passé par les États-Unis, la Colombie, ou plus brièvement en Suisse, le joueur s’est forgé sa propre expérience. « C’est sûr, ça me sert pour maintenant » raconte-t-il. « Je peux transmettre mes conseils en fonction de ce que j’ai connu à l’étranger. »

De l’expérience engrangée
C’est à 20 ans qu’il est parti de France en direction des Etats-Unis. Il va y rester cinq ans. « J’avais l’envie de voir autre chose. Et en plus, j’avais l’opportunité d’aller étudier aux États-Unis, tous frais payés. En contrepartie, je représentais mon université dans différentes compétitions. » Après les études, Alexandre Nicolau est allé travailler dans une académie de tennis situé à Tampa en Floride. Puis après un bref passage pendant 2-3 mois à Bâle pour encadrer l’un des meilleurs joueurs du pays, c’est l’Amérique du Sud qui a été sa destination suivante.

À Bogota (Colombie), une ville de huit millions d’habitants, les conditions de vie n’ont pas toujours été simples, mais l’ont clairement endurci. « Cela reste un très bon souvenir pour moi. J’y ai beaucoup appris tant personnellement que professionnellement. » Dans ce pays, il a dû s’adapter notamment à des conditions de jeu pour le moins difficiles, à 2.600 mètres d’altitude. Cela devait exiger une très bonne condition physique pour notamment espérer briller en tournoi. Une chose qu’il est parvenu à faire avec brio en battant par exemple Daniel Galan, qui évolue aujourd’hui sur le circuit ATP et se situe au 215e rang mondial selon le dernier classement publié au 8 octobre. Il a même joué face à Quentin Halys, perçu comme un grand espoir du tennis français et actuellement pointé en 154e position.

Du savoir à transmettre
Ayant connu différentes approches du tennis, son constat est implacable sur la formation française. « Nous avons beaucoup de joueurs talentueux en France, le problème n’est pas là. Je remarque qu’il y a un manque au niveau physique, nos joueurs ne sont pas assez costauds et il nous manque une certaine force mentale. » C’est pourquoi à travers ce qu’il a vécu, il essaie de promulguer les bons conseils aux jeunes à qui il donne des cours. « J’ai beaucoup voyagé grâce au tennis, et j’essaie de leur apporter tout ce que je peux. »

Depuis son entrée en fonction, les résultats sont déjà visibles. Toutes les sections du club sans exception ont réussi à accéder au niveau supérieur lors des derniers championnats par équipes. L’apport est indéniable, et cela ne fait que commencer.

Le pays, Maxime Bouhier

https://www.le-pays.fr/riorges-42153/sports/focus-sur-un-membre-du-tennis-club-de-riorges-pas-comme-les-autres_13012234/